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Explorar los alrededores

Pocri


 
Pocri dans le district d’Aguadulce, juste de l’autre côté de la Panaméricaine, est un village paisible et pittoresque qui a su conserver de vieilles maisons de la fin du XIXe et début du XXe siècle. La plupart sont en attente de restauration mais l’ensemble dégage un charme particulier.



La fête de la Virgen del Carmen est célébrée tous les ans du 8 au 16 juillet. Elle donne lieu à des processions et à des concerts de musique traditionnelle.
Compter 2$ en taxi l’aller, depuis le centre d’Aguadulce (5 min).
 
 
 
 
 

Natá


 
Natá, ou Santiago de Natá de los Caballeros a été fondée en 1522. C'est l’une des premières localités espagnoles du continent américain. Cette petite ville tranquille est connue pour son église, Santiago Apóstol, l’une des plus anciennes encore debout du côté pacifique. 
La chapelle San Juan de Dios, à une centaine de mètres, fût construite quelques années plus tôt.
 
L’église se distingue par sa haute tour qui offre une vue panoramique sur Natá et la campagne environnante, avec ses champs de canne à sucre et ses collines verdoyantes. Elle servait de tour d’observation militaire. 
Dans l'église, un autel baroque d’une grande simplicité et deux autels mineurs de chaque côté, aux sculptures de bois d’une grande finesse. 
 
Le pupitre est recouvert d’une peinture d’or. Les piliers ont été taillés à la main dans ce bois solide dénommé nispero, très dur et d’une extrême résistance au temps. 
 
 
Un tunnel creusé sous l’église relierait cette dernière à la chapelle San Juan de Dios et le mont San Cristóbal que l’on aperçoit du haut du clocher.
 
 
La Plaza Mayor Santiago Apóstol est très agréable, en particulier à la nuit tombée, et l’église est mise en valeur grâce à une illumination réussie. 
 


Les grandes pierres en forme de roues en face de l’église furent amenées du Cerro San Cristobal. Elles étaient utilisées pour moudre et préparer les matériaux utilisés pour la construction du temple.
La célébration du Saint-Patron de la ville, Santiago Apóstol, a lieu le 25 juillet, si vous êtes dans les parages ne manquez pas cet évênement!
Se rendre à Natá : Bus Aguadulce-Natá, ou n’importe quel bus circulant sur la route panaméricaine. Tournez à droite juste après le pont piétonnier (en venant d’Aguadulce), vous apercevrez le clocher de l’église.

Musée régional Stella Sierra



Le Museo de la Sal y del Azucar s’appelle désormais Museo regional Stella Sierra. Cette nouvelle appellation est un hommage à une célèbre poète panaméenne originaire d’Aguadulce et qui vivait juste à côté (dans la belle maison où se trouve aujourd’hui la Farmacia Global).
 
Le musée est également situé dans une magnifique maison. Dessinée en 1924 par l’architecte italien Eduardo Pedreschi, elle servit pendant plusieurs années de salle des fêtes pour la haute société aguadulceña, avant d’être utilisée jusqu’en 1989 comme bureau de poste, avant d’être transformée en musée en 1998. 
Le rez-de-chaussée est consacré à des expositions temporaires dans différents domaines : photos, littérature, géologie, folklore… Le premier étage expose quant à lui de façon permanente l’histoire de la région (archéologie, présence amérindienne, personnages illustres…) et le mode de vie traditionnel qui a longtemps tourné autour de la l’extraction de sel et la production sucrière. 
De cet étage, vous bénéficiez d’une belle vue sur la place 19 de octubre et sur l’église d’Aguadulce. 
La visite est gratuite et un guide de l’Institut national de la culture vous accompagnera avec plaisir. Horaires de visite de 9h à 15h du lundi au vendredi. Contact 997 4280.

Les salines d'Aguadulce


 Une pincée de sel pour agrémenter votre séjour ? L’extraction de sel de l’eau de mer est l’une des activités les plus anciennes et caractéristiques de la région. Les salines qui représentent plusieurs centaines d’hectares, se situent sur la route menant à la plage de El Salao au sud d’Aguadulce. De janvier à avril, venez voir comment sont ramassées de manière artisanale, des tonnes de sel, qui alimentent ensuite tout le pays. Il est conseillé de se rendre aux salines le matin, car les travailleurs commencent à la fraiche, avant le lever du jour, parfois dès 4h.
Vous verrez des tinas, ces petits bassins peu profonds d’où, par évaporation naturelle de l’eau de mer, apparaissent des couches de sel, aussitôt récupéré à l’aide de râteaux et entassé sous forme de petits cônes, avant d’être mis en sac et envoyé à la coopérative pour être vendu. La forme traditionnelle d’évaporation naturelle par l’action du soleil et du vent existe toujours, mais on recoure de plus en plus, pour accélérer le processus, à des bâches plastiques noires posées au fond des bassins, et à l’usage de pompes pour amener l’eau de mer dans les tinas, à travers de longues canalisations, depuis les étangs littoraux qui se remplissent avec les marées. Avec cette nouvelle technique, on peut récolter 3 à 4 quintaux par mètre carrés, soit deux fois plus de sel qu’avec le système traditionnel, du sel par ailleurs plus pur et propre.
 

 
 
 
 A la coopérative, les tas de sel sont mis en sacs de 100 livres et chargés dans des camions. Le sel brut est utilisé dans l’industrie alimentaire, les conserveries de poissons et même dans les cimenteries. 
 
N’hésitez pas à vous rendre à la coopérative Marin Campos, de préférence le matin (Tél. 997 3954). L’accueil est sympathique et la visite gratuite.
On vous proposera peut-être même de partager une mangue verte, à déguster avec du sel bien sûr !

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